Le Dernier Jour d'un condamné




Texte de Victor Hugo


Mise en scène
et interprétation 
François Duval

Scénographie 
Charlotte Maurel

Photos 
Jacques Polony





Je vote l'abolition pure et simple et définitive de la peine de mort.
Extrait du Discours de Victor Hugo à l'Assemblée (1848)

Victor Hugo pose la question de vie et de mort, là où il faut la poser, là où elle est réellement "dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal mais à l'échafaud, non chez le juge mais chez le bourreau".
Extrait de la préface du Le Dernier Jour d'un Condamné (1832) 

Alors la peine de mort n'est plus une abstraction car Hugo donne la parole à celui qui va mourir. Le Dernier Jour d'un condamné, ce sont les six dernières semaines de vie d'un homme qui s'empresse de les écrire, jusqu'à ce qu'au pied de l'échafaud, il en soit physiquement empêché.


Le spectacle a été joué 160 fois dans des lieux tels que : 
Scène Nationale d'Albi-L'Athanor, Scène Nationale de Valenciennes-Le Phénix, Le Nickel (Rambouillet), Le Grenier à Sel (Trappes), Gallia Théâtre-Abbaye aux Dames (Saintes), Centre Arc-en-Ciel (Liévin), Maison Jean Vilar (Avignon) etc...

Ce spectacle est choisi par l'Académie de Lille comme acte artistique d'ouverture du Bicentenaire Victor Hugo.
Il a été repris à Paris, au Théâtre Le Lucernaire.



Presse


En Chine, Arabie Saoudite, Iran, Irak, aux Etats-Unis, on exécute à tour de bras et ce texte, Le Dernier jour d'un condamné, demeure un manifeste indispensable. Surtout tel que François Duval nous le transmet avec tant d'intelligence et d'émotion contenue à la source. Ni lecture littéraire, ni performance d'acteur : on dirait que ce condamné relit un texte dont l'encre est à peine sèche.
Jean-Marc Sricker | FRANCE INTER


Pièce capitale
Le texte frappe avec la netteté d'une lame, et le jeu très pur de François Duval a la rigueur de son austérité, jusqu'à ce que le comédien, au dernier moment, utilise avec beauté un langage plus corporel.

Gilles Costaz | ZURBAN


Coup de cœur / Le Dernier Jour d'un condamné
En 1832, Victor Hugo lançait un vibrant plaidoyer contre la peine de mort.
Son texte est restitué avec force par François Duval. C'est plus qu'un spectacle. (...) Un texte contre la peine capitale, un plaidoyer conçu par l'auteur des Misérables en 1832, auquel François Duval donne une intensité émotionnelle rare. Dans la pénombre d'un espace scénique jonché de papiers, les pages de ce Journal de mes souffrances dont l'encre n'est pas encore sèche, il met son cœur à nu avec une sincérité bouleversante. Aucune recherche d'effet mélodramatique, aucun recours à l'artifice pathétique, le texte lui suffit. Il s'en imprègne. Entre colère et sarcasmes, ironie et désarroi, peur et espoir, se bousculent tous les mots de la vie. Des mots d'une remuante force expressive qui nous transportent bien au-delà de la simple représentation d'un spectacle. Jusqu'aux valeurs fondamentales de l'existence.
Pierre Fornerod | OUEST FRANCE


Depuis sa publication en 1832, le texte de Victor Hugo n'a rien perdu de son impact. (...) Pour faire passer directement ces mots bouleversants, François Duval, (...) ne s'encombre ni de décor ni de costume. En accord avec ce parti pris de dépouillement qui met en valeur chaque phrase, l'acteur fuit le pathos et adopte un ton quotidien qui donne aux mots leur juste poids d'émotion.
B.V. | LE GENERALISTE


Ecrit en 1832 par Victor Hugo, ce plaidoyer contre la peine de mort est porté par François Duval, dont on connaît l'ascèse et la rigueur, avec une intériorité et une distance remarquables.Un homme se tient debout au seuil de la mort, parmi des feuillets épars, traces de sa vie, témoignages de sa souffrance. Par son incarnation du personnage, l'acteur insuffle au texte une force palpitante. Aucun pathos, aucun trémolo, juste la vie, là et qui va s'interrompre.
A.C. | JOURNAL DU DIMANCHE


Angoisse, révolte, lumière et nuit noire. L'acteur François Duval, à qui l'on doit de fabuleux moments de théâtre (L'oiseau n'a plus d'ailes et Pierre, pour Mémoire), se fait le passeur de ces mots (...). Sans pathos ni mélo, l'émotion qui se dégage de ce voyage entre vie et mort est prodigieuse. Chacun comprend, saisit, réfléchit.
Hélène Kuttner
| PARIS MATCH